Recherche et innovation en génétique végétale pour les agricultures de demain
Face aux besoins d’adapter les productions végétales au changement climatique, de baisser l’utilisation de produits phytosanitaires et d’intrants, et au regard de la nécessité de préserver la santé humaine et l’environnement, la sélection génétique des plantes est un des leviers à mobiliser.
Pour répondre à ces défis, 28 acteurs de recherche publics et privés, dont Agri Sud-Ouest Innovation aux côtés d’INRAE, tous impliqués dans les sciences du végétal, l’amélioration des plantes et les technologies afférentes créent PlantAlliance pour accélérer les innovations en génétique, génomique et création variétale, au cœur du développement de systèmes de culture agroécologiques innovants.
Le consortium PlantAlliance est un dispositif partenarial public-privé en génétique et biologie végétale dont les partenaires ont pour ambition de contribuer au développement et à la mise en œuvre des agricultures de demain. PlantAlliance a aussi l’objectif de former de jeunes talents (doctorants, postdocs, ingénieurs), grâce au financement de projets précompétitifs (PPC), en complément d’activités de recherche préexistant chez les membres du consortium. Un premier Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) a pour objectif de soutenir un à trois projets de recherche académique ou pré-industriel (TRL ≤ 4) génériques dont les résultats pourront alimenter les activités R & D des membres de PlantAlliance.
Plusieurs domaines d’innovation couverts par le Pôle font référence à ces thématiques. Agri Sud-Ouest Innovation mettra à disposition des autres membres du consortium ses expertises et compétences en matière de gestion de challenges pour les prochains appels à manifestation d’intérêt, de montage de projets compétitifs et d’animation d’un réseau.
Positionné à l’interface entre le secteur privé et la recherche académique et engagé dans la concrétisation de projets de recherche transdisciplinaires, il apparaissait naturel qu’Agri Sud-Ouest Innovation rejoigne ce consortium. Il est d’ailleurs membres d’un autre consortium privé-public, le consortium national du biocontrôle, au sein duquel il s’implique d’ailleurs plus particulièrement dans un groupe de travail portant sur les liens entre semences et biocontrôle.